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  -  Afro Entrepreneur   -  Qui se cache derrière la marque Pagabags ?
Pagabags

Pagabags, qui se cache derrière votre activité ?

Meredyth Ailloud, fondatrice de Pagabags. Je suis américaine. J’habite en France depuis 30 ans

Pourriez-vous nous décrire votre entreprise ?

PagaBags est une marque de mode écologique, éthique et solidaire des sacs et accessoires de mode en coton bio et teintures bio ou naturelles. Je travaille de manière inclusive : les artisans participent aux choix de couleurs et des designs. 

Qu’est-ce qui est important pour vous ?

L’autonomie. Il est crucial pour moi que les personnes avec qui je travaille adhèrent à la stratégie de la marque et sachent gérer les commandes, la qualité, la livraison, les comptes,… 

Comment vous élaborez votre commerce équitable ?

J’ai passé beaucoup de temps sur le terrain pour arriver à mon objectif de commerce équitable. La première. Question était “combien ça vaut?”.  Pour calculer un prix juste j’ai compté les charges (les matières premières, les outils), le temps de travail et j’ai ajouté une prise pour la valeur du savoir faire qui mérite être rémunérée en plus.  Au même temps, j’ai investi dans des formation professionnelle et des formation en teintures bio permettant aux artisans de supprimer les toxiques de leur travail. Enfin, les femmes tisserandes ont bénéficié d’un projet de retour à l’école pour qu’elles apprennent à lire et à écrire en français. J’ai opté pour l’école plutôt que l’alphabétisation car à l’école on apprend beaucoup plus que la lecture et l’écriture. 

Quelle a été l’évolution de votre projet ?

Je pense aussi que développer des contrats avec des stylistes en France et en Europe pour les tissus serait une bonne évolution. Permettre aux artisans de vendre à d’autres personnes signifierait encore plus d’autonomie et plus de revenus pour eux. 

Comment procurez-vous vos matières premières ?

Tout est acheté sur le marché local. Les bales de coton sont du Burkina Le coton de la doublure des sacs vient de Bénin. Le Bazin du Mali. 

Que pensez-vous de Djoloo ?

C’est énorme. L’idée de promouvoir les savoir faire traditionnels africains sans compromis (sans Wax)  me plait beaucoup. En effet, au départ, en 2013, j’ai utilisé des tissus en Wax. Mais j’ai rapidement décidé que pour créer des emplois il fallait mieux chercher d’autres tissus fait main comme le Batik. J’ai parlé plusieurs fois avec DJoloo et nous sommes sur la même page ! 

Vous souhaitez en savoir plus ou suivre, il suffit de cliquer sur l’une des icônes suivantes : Instagram Compte vendeur Djoloo

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