Les Chroniques de l’Empire Ntu – Hors Séries – Livre 2

Description

Les Chroniques de l’Empire Ntu – Hors Séries – Livre 2. Je me nomme Dila Fara Nde’ Bo’Yakini : De mon nom mystique Dila Farani Ndemela Bodjéndo Ayakini. Mon nom est mon identité, et ce dernier signifie « Un seul Bras Fort sur le royaume d’Ayakini ».

J’ai reçu mon prénom Dila de mon illustre ancêtre, mon arrière-grande mère et héroïne, la princesse Dila Farani Ndemela. Protectrice des faibles, gardienne de l’intégrité des routes du royaume, fille et ainée des enfants de mon arrière-arrière-grand-père, le roi Agazabani Farani Ndemela Bodjengo Yakini. Un père trahi par son fils et sa cour. Un roi assassiné par convoitise du pouvoir. Mais il était bon, un roi juste, ouvert et compatissant. Ce qui causa sa perte fut sa confiance envers les siens et la liberté qu’il laissait à chacun, même ses détracteurs, entre les murs de la cour royale.

Et en ce qui me concerne, il n’était pas question de reproduire ce que je considère comme une erreur politique. La compassion n’a jamais été pour moi une qualité lorsqu’on règne sur un royaume. Elle doit être un outil pour régner.

Montre au peuple de la compassion , et tes ennemis le prendront pour de la faiblesse. Ils exploiteront et retourneront contre toi ceux pour qui tu auras été compatissant.

Le pouvoir, la domination, doit être totale sur le peuple, la cour, les armées, les prêtres et les étrangers.

Tous doivent savoir qu’il n’y a qu’un seul pouvoir, qu’une seule autorité dans le royaume et cette autorité est la personne sur le trône. Nul autre.

Depuis ma jeunesse, j’étais conditionnée pour devenir une femme de la cour, ou du moins, une de ces nombreuses femmes que l’on offre par le mariage afin de conclure des alliances ou payer ses dettes. Je ne voulais pas en devenir une, et j’allais tout faire pour que cette pratique cesse. Mais pour cela, il me fallait prendre le pouvoir, m’accaparer absolument tous les pouvoirs : civils, politiques, religieux, militaires et spirituels afin d’accomplir les dessins qui étaient les miens. Et ce pouvoir j’allais le prendre par la manière la plus brutale et la plus féroce afin de ne jamais être contestée et toujours crainte par mes ennemis et surtout, aussi, par mes amis et proches.

Mais avant d’aller plus loin, laissez-moi vous raconter l’histoire de ma vie…